Il n'y a pas eu de débat pour le site de l'ancien hôpital; un jury comportant des élus en place a choisi parmi quatre candidats dont nous ne connaissons pas le travail un projet de groupe scolaire futuriste à côté de l'hôtel Alaman qui a été présenté au maire qui l'a accepté, évidemment.
C'est celui qui a été "soumis" au vote du conseil municipal l'autre jour et pour lequel nous n'avons pas voté parce que nous n'en connaissions rien et que notre programme avait suggéré autre chose sur ce site (éco-village intergénérationnel, conservatoire vivant des métiers du châtelleraudais, télévision communautaire, notamment).
Normalement l'urbanisme, qui prend son temps qui n'est pas celui de la politique, doit être un outil précieux pour aider les élus et les habitants à construire la ville qu'ils veulent pour les générations à venir.
Ici l'urbanisme est suspendu au temps des échéances électorales pour ceux qui croient gagner non pas avec l'esprit et le coeur mais avec le verre et la pierre.
Il faut consulter les Châtelleraudais! Les faire écrire, dessiner, créer en trois D, photographier, s'inscrire dans des groupes de travail, laisser du temps au temps.
Relisons Pierre SANSOT, l'éloge de la lenteur.
Dessinons cette ville comme on aimerait la voir finie depuis le quai Alsace Lorraine, comme un long bateau de tuffe, d'ardoises et de tuiles orangées, dans un soleil couchant d'été.
Entre l'île Sainte Catherine et le pont Henri IV, ne nous loupons pas!