L'autre jour, arrivant au Palais de bonne heure, le péristyle et les marches sont envahis par une foule qui attend l'ouverture. Pourtant ce n'est pas la session d'Assises et ce public n'a pas davantage l'air de compter de mines patibulaires citées à comparaître!
En réalité il s'agissait de "supporters" de la cause des chats, l'une des affaires amenant à juger un individu s'étant livré à des actes de cruauté envers deux chatons adoptés.
Certes, c'est laid, insupportable.
Et des défenseurs de "la veuve et de leurs félins" de demander légitimement réparation.
Mais, dans les semaines précédentes, les travées étaient quasiment vides pour une affaire de violences volontaires commises sur un malheureux bébé secoué.
Etrange société tout de même, mobilisée pour la cause animale davantage que pour la cause humaine. L'homme n'est-il pas un animal?