La mi-mandat n'est pas l'ami Bidasse mais on pourrait chanter sur le même ton.
On voit que des choses matérielles ont été faites, comme n'importe qui aurait pu les initier: la voirie, les ronds points, que des réalisations déjà programmées du temps de l'ancien pouvoir ont été concrétisées (pépinière d'entreprises, Ozon), que d'autres ont été boostées (conservatoire, ancien théâtre), que des événements festifs ont été bien valorisés en s'inspirant des idées des autres (pont Henri IV, bateliers, fête des sports), que des services ont été mieux outillés (associations, archives par exemple), que l'accès -mairie a été réfléchi (salle de l'ancien musée, accueil à venir).
C'est bien, mais élit-on les gens seulement pour cela?
Quid de l'expression démocratique véritable par quartier? Quid de l'Ecole de Gendarmerie désertée? Quid d'une maison de la Justice après la fermeture du CPH notamment? Quid de la prévention des difficultés des entreprises et du sort des licenciés non reconvertis de FABRIS? Quid de l'urgence d'un maintien ferroviaire correct vers PARIS avec la LGV? Quid d'un arrêt TER au Futuroscope? Quid de la diminution du nombre d'enfants inscrits dans les écoles publiques? Quid du vieillissement de la population? Quid d'un urbanisme qui fasse revenir des jeunes foyers et des classes moyennes en ville? Quid de la mort lente du petit commerce? Quid de la ghettoïsation de certains immeubles? Quid des armes à feu qui circulent à la vue des gens? Quid d'un quart des inscrits, qui, quand ils viennent voter, votent FN, etc, etc...
Bien sûr, dans la perspective des municipales de 2014, si elles ne sont pas décalées d'un an (c'est la mode), il y aura, sans affronter le fond des choses, une montée en puissance de la communication politique autour des réalisations et des projets; mais tiens d'ailleurs, qui conduira ces derniers à droite? Question.