Juste avant la Fête du Sport du 8 septembre (Ah, JPA bénéficie toujours du beau temps pour ses fêtes!), la Croix du 6 septembre publiait des articles sur "Le sport, entre dépassement de soi et risque extrême", avec deux excellents papiers de David Le Breton, professeur de sociologie à l'Université de Strasbourg ( 'La fabrique grandiose des corps"), et de Muriel Hermine, ancienne championne d'Europe de natation synchronisée ("Les blessures intimes des champions").
Le premier parlait notamment du fleurissement des tatouages de nos guerriers médiatico-sportifs, ce qui m'a renvoyé au constat du développement vertigineux du tatouage dans la population civile.
Etrange quand même que ce culte bleuté du corps vivant quand le corps mort est de plus en plus voué à la crémation; j'aimerais qu'on débatte à ce sujet.
Cela me rappelle une dispute juridique entre deux concubines qui revendiquaient chacune l'attribution du tatouage de leur défunt aimé commun; le malin avait fait tatouer sur son coeur "A toi, pour la vie."