Sans doute enjoint par son entourage de faire preuve d'autorité, Jean-Pierre ABELIN a d'emblée manifesté une agressivité spectaculaire et gratuite vis-à-vis de ses interlocuteurs d'opposition ; au bout d'une demi-heure nous n'avions toujours pas abordé le fond de délibérations sur lesquelles nous avions beaucoup à dire (videosurveillance, plan départemental de prévention de la délinquance, école sur le site de l'ancien hôpital, etc...); mélangeant les interpellations selon que ses opposants siègent à la Région ou à l'Agglomération, Jean-Pierre ABELIN s'est embarqué dans des allusions inconvenantes sur les absences de certains ou les excuses d'absence "trop faciles" en ce qui me concernait. Je ne vis pas de politique depuis plus de trente ans, j'ai un vrai métier, avec des responsabilités lourdes, sans heures de délégation municipale ou communautaire, et qui ne peuvent être différées trois ou quatre jours à l'avance ; nous sommes vraiment dans un autre monde ! J'ai pourtant horreur de la chaise vide et j'ai du respect pour les institutions, mais à un moment, la seule réponse digne à une accumulation de maltraitance et d'injustice est de quitter une salle dans laquelle vous êtes méprisé. J'espère que cet épisode permettra de travailler autrement dans l'intérêt des Châtelleraudais.