Après bien des débats, les représentants des grandes écoles ont accepté l'objectif de 30% de boursiers par établissement d'ici à trois ans.
Le gouvernement envisage d'ouvrir davantage de "pré-prépas" et des "prépas technologiques" pour les boursiers et de développer les fameux internats d'excellence pour les élèves qui n'ont pas toutes les conditions pour bien travailler à la maison. On peut penser que c'est bien. Mais...
Mais, comment, en amont, lutter contre tout cet immense gâchis du découragement et de l'exclusion de nombre d'enfants de milieux modestes souvent qui ont pourtant en eux de formidables qualités d'intelligence, de mémorisation et d'exploration, et qui ne passent même pas le cap d'une école primaire décente et d'un collège correct; c'est là qu'il faut agir avant de parler de quotas, système toujours désagréable, car il y a des enfants méritants, dont les parents ont des revenus qui sont en lisière de l'obtention de bourses, et qui, sans aide, s'arrêtent aussi en route.
L'école de la République, collège y compris, a du pain sur la planche pour valoriser chacune de ses ouailles.
Que l'Etat lui en laisse et lui en donne les moyens!